Diagnostic
Le diagnostic de la maladie de Charcot repose essentiellement sur les signes et les symptômes observés chez le malade. Pour ne pas la confondre avec d’autres affections, les médecins effectuent en parallèle une
série d’examens afin d’obtenir entre autres les antécédents médicaux complets du patient. Il procède également à examen neurologique à intervalles réguliers afin d’évaluer si des symptômes s’aggravent progressivement.
Parmi ces symptômes, on citera
l’hyperréflexie qui est une réponse exagérée du système parasympathique, une composante du système nerveux autonome responsable des fonctions automatiques de l’organisme, à diverses excitations. Il y a également la
spasticité, un étirement rapide d’un muscle qui entraîne trop facilement sa contraction réflexe. On citera aussi l’
atrophie des muscles, ou encore
la faiblesse musculaire.
Pour fournir un diagnostic définitif de la maladie de Charcot, il n’existe jusqu’à présent aucun test exact même si certains symptômes sont fortement évocateurs. Il existe néanmoins plusieurs types de diagnostics afin d’évaluer l’importance et l’étendue de l’affection et surtout afin de voir s’il s’agit bien de la maladie de Charcot.
Pour confirmer l’atteinte des neurones dans plusieurs régions du cerveau par exemple, on procède à un électromyogramme (EMG). C’est un examen médical qui permet de diagnostiquer l’origine de faiblesses, d’engourdissement ou de douleurs musculaires. Il consiste à étudier la réponse musculaire après une stimulation électrique directe du muscle.
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La mesure de la vitesse de conduction nerveuse (VCN)
C’est un autre type de diagnostic pour un patient atteint de la maladie de Charcot. Comme son nom l’indique, il mesure la vitesse des signaux électriques dans le nerf afin de déterminer la vitesse de l’influx nerveux. Pour cela, des patches sont placés sur la peau au-dessus des nerfs à divers endroits. Chacun d’entre eux stimule le nerf grâce à une impulsion électrique très douce.
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L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
Plus communément appelée IRM, cette méthode permet d’obtenir des vues 2D ou 3D de l’intérieur du corps. Elle est principalement dédiée à l’imagerie du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), du cœur, des tumeurs et des muscles. Dans le cas de la maladie de Charcot, c’est une analyse très courante. Pourtant dans certains cas, elle peut révéler d’autres affections qui peuvent être la cause des symptômes. On citera notamment une hernie discale dans le cou ou encore une tumeur de la moelle épinière par exemple.
Une biopsie est le prélèvement d’une très petite partie d’un tissu ou d’un organe afin d’effectuer des examens. Elle est utilisée pour obtenir un morceau de tissu à un endroit précis et peut être effectuée par frottis sur tout type de tissu humain ou au moyen d’une aiguille. Ce prélèvement permet de confirmer ou même de déterminer une maladie soupçonnée.
Une fois le diagnostic établi, il est obligatoire de suivre de très près le patient afin de surveiller sa fonction respiratoire notamment et d’évaluer la vitesse de progression des troubles. Cela permet en même temps au médecin de proposer un deuxième avis neurologique si cela est nécessaire. En effet, cela est parfois indispensable en raison de la variété des troubles ou autres pathologies qui ressemblent à la maladie de Charcot durant les premiers stades.
Bonjour j’ai été opéré par deux fois d’une hernie discal au niveau des lombaires..suite a ma deuxième opération j’ai attrapé une maladie neusocomiale des os….cela fait maintenant environ deux ans depuis quelques temps j’ai des problèmes de respiration et des douleurs dans tous les os /articulatons et perte d’équilibre….que dois je faire je manque de confiance….merci de me conseiller